Natur@Yam
Quand on vit avec la douleur la compréhension et le soutien par la famille et l’entourage sont essentiels… mais pas toujours naturels ou évidents. En effet, ce que l’on ressent en soit n’est pas perceptible par les autres, surtout quand les signes sont invisibles.
La douleur face aux autres
La culture
Dans d’autres cultures, les parents négocient leurs enfants pour trouver un mariage ou bien ils sont laissés à l’abandon, livrés à eux même. Dans ce dernier cas, la personne humaine, physique n’existe pas, elle est invisible. Elle est considérée comme une malédiction reçue dans leur famille. Elle devient une lourde charge, physique, mentale et financière que personne ne voudra même gratuitement.
Voilà comment nous sommes vus et considérés par notre propre famille. Une charge, un bétail à négocier au meilleur prix. Nous sommes intéressantes, incapables de nous intégrer dans la société. Elle est étiquetée comme étant un « Mongole de service », qui n’a aucune valeur, inapte à effectuer les travaux domestiques mais aussi incapable d’avoir une vie sexuelle comme tout le monde.
Elle ne peut pas non plus avoir une scolarité donc inutile de payer les frais d’enseignement.
En somme, nous sommes traitées comme des animaux attachés à une chaîne et vivant au rythme de la famille.
Les solutions, des décisions à prendre en famille
Prendre à bras le corps le problème de la douleur afin de trouver une solution sereine pour la personne peut être très éprouvant pour la famille.
Traitement traditionnel ou traitement allopathique?
Un choix s’imposer donc à la famille. Soit faire un traitement traditionnel soit donner un traitement allopathique.
L’interrogation que vous vous posez la par la suite est celle des moyens. Tout le monde ne peut pas se payer un traitement médical. Il est évident que ces traitements coutent cher que tout le monde n’est pas né avec une cuillère en argent. Ces familles disposant de très peu de moyens pour survivre, voient encore une autre charge se rajouter dans leur dépense quotidienne, avec un père de famille qui ne gagne pas assez et une mère de famille au foyer en charge de l’éducation des enfants. La mère d’ailleurs, dont le mutisme est le maître mot qui se rajoute au triste sort.
Il est facile de comprendre ces familles qui trouvent les soins trop couteux et souhaitent les stopper.
Ne pas avoir confiance en la médecine et se dire que c’est une malédiction venant de Dieu ou bien d’un sort jeté sur eux par la communauté; tout ceci ne sont que des excuses et empêchent de trouver des solutions efficaces et durables.
Le mal-être de la personne en souffrance
Pourquoi ne pas travailler d’un commun accord avec la personne concernée afin de trouver une solution adaptée à sa souffrance? Certaines familles refusent la réalité et ils trouvent inutile d’agir ou de trouver une quelconque issue favorable.
C’est une perte de temps et d’argent que l’on peut investir ailleurs. Et entendre trop souvent: «tu ne me sers à rien!». Comme si on devait être rentable au fil du temps. C’est juste de la pure méchanceté, car cette phrase a un impact dévastateur sur le psychisme. En plus d’être conscient d’être une charge pour toute la famille, avec de tels propos, nous ne pouvons que nous sentir mal. Comment espérer une guérison dans une tel décor? C’est dire ô combien nous ne méritons pas notre existence sur cette terre, tout comme nous ne méritons pas de vivre heureux dans un mariage.
De la place de la femme dans certaines cultures
Dans certains pays la dot de la femme est fixée en fonction sa condition sanitaire, physique et de son milieu social. La belle-famille peut être très exigeante quant aux conditions physiques de la belle fille. Ainsi, des questions telles que : «que va-t-elle nous apporter après le mariage?» «Est-elle en capacité d’effectuer le travail aux champs?» «Sera-t-elle en mesure de réaliser les tâches quotidiennes?» ou tout simplement : «Est-elle capable de porter un enfant?».
Le prix de la dot peut donc être fortement baissée selon l’état physique de la personne. Une autre solution peut être aussi imposée à savoir, proposer une coépouse. En effet, dans cette société une personne en situation de handicap peut être considérée comme une malédiction car on ne peut tirer aucun profit sur eux.
Voilà comment elles sont vues et considérées. UN PROFIT à rentabiliser au fil des années de leur existence.
Dans le cas contraire, elles sont livrées à leur propre sort. Sans aucun appui humain, financier ni matériel. C’est ainsi qu’ils justifient leur refus de nous soutenir ou nous accompagner dans nos projets d’avenir. Comment peut-on soutenir ou accompagner une cause perdue d’avance ? Sera-t-elle en capacité de mener le projet à bout ? Toutes les cases négatives étaient cochées.
Natur@Yam
Des solutions face à la douleur chronique
Il existe des solutions pour soulager efficacement et naturellement vos douleurs chroniques. Je les expérimente au quotidien et j'ai à cœur de vous les partager
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