Quand on vit avec des douleurs chroniques, les solutions ne sont pas évidentes. Il faut savoir que dans ces situations on est envahi par des fatigues extrêmes qui peuvent être paralysantes tant pour le corps que pour l’esprit. Il faut également faire face, parfois, à un entourage et un environnement peu propices aux améliorations.

Les solutions aux douleurs: une revanche face à l'entourage

Cette situation peut être très difficile à supporter.  Nous nous trouvons face à un dilemme.

Comment faire face à l’abandon familial? Et comment leur prouver que j’avais un potentiel?

Parfois, face à la réalité de la vie j’ai été déstabilisée de nombreuses fois, découragée dans le lancement de mes projets. Selon eux j’étais incapable d’affronter seule les obstacles pour accéder à la réussite. Une phase qui ne m’aidait pas. Je voulais et je veux atteindre le sommet de la pyramide de la réussite et connaitre l’extase de l’accomplissement de mes projets.

Dans les moments de confrontation avec ma fille, je leur déclarais la guerre, dans le but de m’imposer en tant qu’individu. Mon objectif était de leur prouver que j’étais comme tout le monde, et non un être à part, c’est à dire « l’handicapé de service », comme ils se plaisaient si souvent à me le dire.

Malgré cette volonté, j’ai connu des expériences malheureuses.  J’ai dû mener mon combat avec mes tripes afin de montrer ma valeur. J’ai réalisé mes projets du début à la fin dans le but de leur démontrer mes capacités intellectuelles.

La finalité de ce dur labeur a été aussi de prouver que même si j’étais considérée comme une personne en situation de handicap, mes capacités intellectuelles n’était pas altérées. Et que la réussite d’une personne ne dépend pas seulement de ses aptitudes physiques mais elle peut venir d’ailleurs.

Un combat personnel vers des solutions pour tous

Je vous avoue que toute l’énergie que j’avais mobilisée pour mener à bien mon combat, s’est accompagnée de douleurs atroces.

Elles se sont installées à long terme pour ne faire qu’un avec mon corps. Elles s’y sont collées tel un chewing-gum dans les cheveux et difficile à enlever.

En parallèle, je déclarais une deuxième guerre, qui nécessitait beaucoup de courage et de patience.  C’est celle qui me prend toute mon énergie jusqu’alors. Cette fois je me battais sur le terrain de la culpabilité. En effet, pendant longtemps je me culpabilisais à cause de ma maladie. Les propos et les comportements de mon entourage faisaient peser en moi ce sentiment. J’ai essayé de leur faire comprendre que ce choix n’était pas le mien.

Je n’ai pas choisi la voie de la «maladive de service». Je me suis excusée de faire partie de leur entourage et de leur faire subir cela au quotidien. Je n’ai pas cessé de clamer mon innocence… mais en vain.

A ce jour, je ne m’excuserai pas de faire partie de celles qui veulent réussir dans leurs desseins. De vouloir prendre mon indépendance et faire mes propres choix, dans la possibilité d’avoir un conjoint ou pas, dans la manière dont je veux construire ma famille avec des valeurs qui me sont propres malgré les contraintes liées à la maladie.

J’aspire à donner un autre sens à ma vie. Je ne veux pas m’apitoyer sur mon sort. Le diagnostic a été posé et il ne changera pas. Je ne veux pas dépenser mon énergie à vouloir changer mon état alors que je sais que les choses sont ainsi. 

De vraies solutions aux douleurs chroniques

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Je consacre donc désormais ma vie à réaliser mes projets et à profiter de la vie comme toute personne normale. Je ne regrette rien. Cette expérience m’a appris que nous avons aussi le droit d’avoir des échecs, et cela n’est pas dramatique. Les expériences du passé doivent être considérées comme des épreuves à améliorer, comme pour tous.

Mon parcours de vie m'a conduit à chercher des solutions

Il fallait que je comprenne les causes de mes douleurs.

D’où elles provenaient et à quels moments se déclenchaient-elles ? Que ce soit un échec ou une réussite, à un moment de notre vie nous ressentons une douleur. Pourquoi ces douleurs étaient-elles omniprésentes ? la logique humaine veut que lorsque nous sommes heureux dans nos vies nous ne souffrons d’aucun mal-être psychique voire physique.

Ainsi Patrice Marty déclarait : «Le bonheur, c’est l’absence de douleurs».

De cette assertion, il ressort que le bonheur efface toute douleur.  Que le fait de se sentir heureux faisait disparaitre toute trace de douleur.  Cependant, pour ma part, à cause des douleurs, mes états émotionnels se ressemblaient. Que je sois heureuse ou bien triste c’était pareil. Je souffrais toujours atrocement.

J’ai donc entrepris de chercher à comprendre la signification du mot « douleur » et son impact sur le mentale et le physique, afin de me l’appliquer à moi-même.

Le premier constat était d’abord la drépanocytose. La maladie dont je souffre et qui me fait affreusement souffrir. Parfois, elle peut me faire vivre un enfer tellement la douleur est intense et incommensurable. Une nouvelle pas vraiment réjouissante pour moi.

Toutefois, une interrogation demeurait sans réponse, à savoir d’où venait les autres douleurs lorsque ce n’était pas une crise drépanocytaire ?

Natur@Yam

Des solutions face à la douleur chronique

Il existe des solutions pour soulager efficacement et naturellement vos douleurs chroniques. Je les expérimente au quotidien et j'ai à cœur de vous les partager

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Ma vie et mon parcours, centrés sur la douleur