L'emprise de la douleur

Pour moi la douleur est très profonde, mon avis sur ce point s’accorde avec celui de nos spécialistes.

Elle procure une affliction extrêmement forte, insupportable à surmonter voir difficile à gérer au quotidien. Parfois, il est laborieux de  dissocier la douleur physique de la douleur mentale.

La période de cycle est un moment de tristesse, un renfermement sur soi, car nous osons espérer ne plus la ressentir. Or, ceci n’est qu’une utopie. L’échappatoire que nous pouvons trouver à ce moment est de nous isoler afin de nous préparer à mieux appréhender la douleur. C’est un travail qui demande beaucoup de concentration. Un souvenir me revient et me plonge à ces fameux jours où aucun antidouleur ne me soulageait. Le degré de la souffrance était tel qu’il avait dépassé son paroxysme. Ce qui a eu pour conséquence de m’embourber dans une dépression gigantesque.

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Vouloir à tout prix se libérer de la douleur

Sans étonnement l’inévitable est apparu, à savoir : les idées noires.

Combien de fois, j’ai eu envie de m’ôter la vie. A ce moment-là j’étais dans l’incapacité totale d’évaluer le degré de ma douleur. Elle pouvait durer de 1 semaine à 3 mois.

Cette impossibilité d’évaluation se reflétait aussi lors, des hospitalisations quand le médecin ou l’infirmière me demandait:

« Sur une échelle de 1 à 10, a combien évaluez-vous votre douleur ? »

De la réponse qui en découlait, dépendait l’ajustement des antidouleurs administrés par le personnel soignant. Ce qui avait pour but de nous soulager voire nous libérer un court instant. Les pensées négatives me taraudaient. A ce jour, je peux vous avouer que ce n’était pas la bonne solution ni pour mon entourage ni pour moi. Bien évidement vous comprendrez que si à ce jour, je suis arrivée à cette conclusion, il a fallu que je traverse beaucoup de choses dans ma vie pour arriver à ce constat.

Il ne faut pas oublier que cet état de douleur permanent mobilise beaucoup d’investissement personnel mais aussi familial et de l’entourage proche.

Notre douleur vue par l'entourage

La vue de la souffrance d’un être cher voire aimé nous affecte énormément. Aussi, lorsque vous êtes dans cette situation, vos proches souffrent avec vous. A long terme, ils peuvent tomber dans une dépression car ils vivent nos douleurs par procuration. Or, nous n’en avons pas besoin. Cela conduit plutôt à la situation inverse, à savoir l’isolement, voire vouloir suivre la voie facile : c’est-à-dire le suicide.
Souvent, le malade n’est pas vraiment compris dans sa pathologie tant au niveau vie privé que dans sa vie professionnelle. Cette situation se rencontre lors de la prise de décision dans le cadre de notre chemin de vie.

Par exemple, lorsque l’on refuse une hospitalisation à chaque crise. Cette décision peut être vécue comme un affront, une mise en danger de sa propre vie, voire de l’insolence pour certains. Alors que cette résolution n’est motivée que par le désir de fuir la solitude que peut faire ressentir une chambre froide à l’hôpital. Ou alors, la peur d’affronter le milieu médical. Parfois, nous détestons continuer les traitements qui ne nous conviennent plus, car nous estimons qu’ils peuvent avoir des bouleversements physiques et mentaux.

Par conséquent, cela devient une charge mentale au quotidien. Alors cela a pour finalité de nous faire ressentir une pression insoutenable, car nous devons toujours faire plaisir à notre entourage. En effet, leur désir de nous voir dans un état positif, détendu, heureux à tout va, fait qu’ils ne se rendent pas compte qu’ils nous rajoutent une charge mentale en plus. Leur démarche est bienveillante, mais elle est parfois étouffante là où nous avons juste besoin qu’on nous laisse tranquille. Les questions incessantes et lassantes dans le genre:

« As-tu pris ton traitement ? Tu sais bien que si tu ne les prends pas, les douleurs vont recommencer » !

Avec ces questions multiples, j’avais l’impression de les déranger dans leur vie. Je les trouvais souvent désagréables dans leurs propos. Mais aussi, ils parlaient à ma place. J’avais l’impression d’avoir été catégorisée dans la case des partisans du moindre effort et par conséquent inapte à participer à une quelconque discussion intéressante. Ainsi, les émotions fusaient. Je devenais vite à fleur de peau, irritable, désagréable.

Natur@Yam

Des solutions face à la douleur chronique

Il existe des solutions pour soulager efficacement et naturellement vos douleurs chroniques. Je les expérimente au quotidien et j'ai à cœur de vous les partager

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Ma vie et mon parcours, centrés sur la douleur